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《Autoroutes jeudi d’automne(Live)》歌词

所属专辑: VIXI Tour XVII (Live) 歌手: Hubert Félix Thiéfaine 时长: 03:35
Autoroutes jeudi d’automne(Live)

[00:00:00] Autoroutes jeudi d'automne - Hubert Félix Thiéfaine

[00:00:32] Elle m'envoie des cartes postales de son asile

[00:00:35] M'annonçant la nouvelle de son dernier combat

[00:00:39] Elle me dit que la nuit l'a rendue trop fragile

[00:00:43] Et qu'elle veut plus ramer pour d'autres Guernica

[00:00:48] Et moi je lis ses lettres le soir dans la tempête

[00:00:52] En buvant des cafés dans les stations service

[00:00:55] Et je calcule en moi le poids de sa défaite

[00:00:59] Et je mesure le temps qui nous apoplexie

[00:01:03] Et je me dis stop

[00:01:06] Mais je remonte mon col j'appuie sur le starter

[00:01:09] Et je vais voir ailleurs encore plus loin ailleurs

[00:01:20] Et je croise des vieillards qui font la sentinelle

[00:01:24] Et me demandent si j'ai pas des cachous pour la nuit

[00:01:28] Je balance mes buvards et tire sur la ficelle

[00:01:31] Pour appeler le dément qui inventa l'ennui

[00:01:37] Et je promène son masque au fond de mes sacoches

[00:01:41] Avec le négatif de nos photos futures

[00:01:44] Je mendie l'oxygène aux sorties des cinoches

[00:01:48] Et je vends des compresseurs à mes ladies bromure

[00:01:52] Et je me dis stop

[00:01:55] Mais je remonte mon col j'appuie sur le starter

[00:01:58] Et je vais voir ailleurs encore plus loin ailleurs

[00:02:17] Il est bientôt minuit mais je fais beaucoup plus jeune

[00:02:21] Je piaffe et m'impatiente au fond des starting blocks

[00:02:24] Je m'arrête pour mater mes corbeaux qui déjeunent

[00:02:28] Et mes fleurs qui se tordent sous les électrochocs

[00:02:34] Et j'imagine le rire de toutes nos cellules mortes

[00:02:37] Quand on se tape la bascule en gommant nos années

[00:02:41] J'ai gardé mon turbo pour défoncer les portes

[00:02:45] Mais parfois il me reste que les violons pour pleurer

[00:02:48] Et je me dis stop

[00:02:58] Mais je remonte mon col j'appuie sur le starter

[00:03:01] Et je vais voir ailleurs encore plus loin ailleurs

[00:03:13] Elle m'envoie des cartes postales de son asile

[00:03:16] M'annonçant la nouvelle de son dernier combat

[00:03:20] Elle me dit que la nuit l'a rendue trop fragile

[00:03:24] Et qu'elle veut ramer pour d'autres Guernica