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《La Fin De Leur Monde(Live Retour Aux Pyramides 14/03/2008)》歌词

所属专辑: Live Retour Aux Pyramides 歌手: Iam 时长: 10:11
La Fin De Leur Monde(Live Retour Aux Pyramides 14/03/2008)

[00:10:11] Regarde ma terre en pleure

[00:10:11] Mais les choses ici prennent une telle ampleur

[00:10:11] Les fils partent avant les pères, y a trop de mères en sueur

[00:10:11] Quand les fusils de la bêtise chantent le même air en cœur

[00:10:11] Le mangeur d'âme à chaque repas s'abreuve de nos rancœurs

[00:10:11] Je l'entends toutes les nuits, las des fantômes qui la hantent,

[00:10:11] Las de leurs complaintes, tellement que des fois elle en tremble

[00:10:11] Par le sang de la haine, constamment ensemencée, au pas cadencé, Quand ce dernier chasse le vent hors des plaines

[00:10:11] Rien n'a changé depuis, où je vis, Juifs, Catholiques,

[00:10:11] Musulmans, noirs ou blancs, fermez vos gueules, vous faites bien trop de bruit

[00:10:11] Comme ces orages dont l'eau se mêle à nos larmes,

[00:10:11] Et leurs chocs sur le sol aride dont l'uranium à voler l'âme

[00:10:11] Je veux pas d'une ville aux cimetières plus grand que la surface habitable

[00:10:11] Même si paraît que de l'autre coté tout est plus calme, plus stable

[00:10:11] Je veux pas qu'après le jour J, les survivants survivent sous le néon,

[00:10:11] Trop proches du néant, car le soleil les prive de rayons

[00:10:11] Les artères pleines d'amer comme un caddy au Géant,

[00:10:11] On charge, on charge, à la sortie c'est tout dans les dents

[00:10:11] J'crois que c'est dans l'ère du temps, chacun cherche son bouque émissaire

[00:10:11] Ouais, d'une simple vie ratée à l'envoi d'une bombe nucléaire

[00:10:11] L'amour manque d'air dans leur monde, nous on suffoque, tout ce qu'on supporte,

[00:10:11] Ca pressurise, et c'est les psys qui vont exorciser,

[00:10:11] Que quelqu'un me dise, si j'ai des chances de voir enfin la paix exigée.

[00:10:11] Qu'un jour les abrutis s'instruisent,

[00:10:11] Perché sur ma plume, j'attends c' moment observe ce bordel

[00:10:11] De petites flammes montées au ciel, pour elle j'ai saigné ce gospel

[00:10:11] "Héra" se barre à tire d'ailes; las de la sève qu'on tire d'elle

[00:10:11] On clame tous ce qu'on l'aime, mais aucun de nous n'est fidèle

[00:10:11] Jalousie et convoitise, se roulent de grosses pelles

[00:10:11] Quand les problèmes viennent, on règle ça à coup de grosses pêches

[00:10:11] Et pendant ce temps là, certains amassent des sous par grosses bennes

[00:10:11] Devine qui est ce qui creuse mais avec des plus grosses pelles

[00:10:11] Quand est ce qu'on y arrive, là où le bonheur désaltère

[00:10:11] Mon futur se construit, sans cris, sans mecs à terre,

[00:10:11] Ni de centrale en fuite rien sur le compteur Gegere

[00:10:11] Et finalement conscient qu'ici, on est que locataire

[00:10:11] Tu parle d'une location, regarde un peu ce qu'on en a fait

[00:10:11] Quand le vieux fera l'état des lieux, on fera une croix sur la caution

[00:10:11] On aurait du le rendre comme on nous l'a donné,

[00:10:11] Clean, sans taches, et innocent comme un nouveau né,

[00:10:11] Seulement les nôtres meurent de faim en Afrique

[00:10:11] Et y a pas assez de fric pour eux

[00:10:11] Alors la dalle faudra la tempérer

[00:10:11] Les hommes tombent sous les rafales racistes,

[00:10:11] Mais on peut rien pour eux,

[00:10:11] Alors les balles faudra les éviter

[00:10:11] Le cul devant la télé, occupé à rêver,

[00:10:11] le doigt poser sur la commande, on se sent exister

[00:10:11] On râle, on gueule, on vote, espérant que ça va changer

[00:10:11] Mais dresse tes barricades et tu les verra tous hésiter

[00:10:11] Garni d'incompréhension et de stèles géantes,

[00:10:11] Le globe rêve de compassion et de bourgeons renaissant sur ses branches

[00:10:11] Les mêmes qu'on laissera crever un soir de décembre, dans le silence,

[00:10:11] Juste un bout de carton pour s'étendre,

[00:10:11] Tout le monde à ses chances, de quelle planète vient celui qu'à dit ça?

[00:10:11] Un homme politique, je crois, live de Bora Bora

[00:10:11] Pendant que les foyers subissent, façon tora tora,

[00:10:11] Mais bon c'est bien trop bas, alors forcément il ne nous voit pas

[00:10:11] Parole et paroles et paroles, ils ont promis monts et merveilles,

[00:10:11] Mais les merveilles se sont envolées,

[00:10:11] Il reste que des monts, mais c'est raide à grimper

[00:10:11] Et au sommet, y a que des démons en costumes cendrés

[00:10:11] Et en bas, c'est les jeux du cirque, César Avé

[00:10:11] Parce qu'on va se faire bouffer par des fauves qu'ils ont dressés

[00:10:11] On note une sévère chute de sang sur la map, une montée d'air noir

[00:10:11] Un jour on payera cher pour une bouffée d'air pur

[00:10:11] Ici c'est chacun sa culture, chacun son racisme

[00:10:11] Seulement sur fond blanc, c'est le noir qui reste la meilleure cible

[00:10:11] Les temps changent c'est sur, mais y a toujours des irascibles

[00:10:11] Ils ont le bonjour d'Henry, d'Arron, Mormeck ou Zinédine

[00:10:11] A l'heure où les gens dînent,

[00:10:11] Y en a encore trop cherchent, pour eux pas de 8 pièces, ils crèchent au parking

[00:10:11] Tout le monde s'en indigne,

[00:10:11] Ca dévalue le quartier, ça effraye mémé,

[00:10:11] Et on sait bien ce que mémé va voter

[00:10:11] Du haut de leurs tours de biz', droites comme la tour de Pise

[00:10:11] Jumelles sur le pif, ils fractionnent, divisent à leur guise

[00:10:11] On s'étonne ensuite que ça finisse en fratricide

[00:10:11] Car tout ce qui compte c'est de gonfler les commandes de missiles

[00:10:11] Vive la démocratie, celle qui brandie la matraque, face à des pacifistes,

[00:10:11] T'es pas d'accord, on te frappe,

[00:10:11] Multirécidivistes: c'est jamais ceux là qu'on traque

[00:10:11] Ils vivent en haut des listes et mettent leurs tronches sur les tractes

[00:10:11] Ce monde agonise, vu ce qu'on y fait, c'était prévisible

[00:10:11] Comme la goutte sur le front, dès que la merde se profile

[00:10:11] Mais la peur atrophie les cœurs, peur de tout ce qu'on connaît pas

[00:10:11] Alors on se barde de préjugés débiles

[00:10:11] De partout les extrêmes dominent, en prime time,

[00:10:11] A chaque fois qu'ils déciment une famille

[00:10:11] Et bien avant ces régions où sévie la famine

[00:10:11] Image trop crue pour un beauf devant sa viande trop cuite

[00:10:11] Lui qui croyait que l'euro ferait beaucoup d'heureux,

[00:10:11] Pour les vacances faudra attendre un peu ou gagner aux jeux

[00:10:11] Mais là c'est pas trop l'heure, demain très tôt y a le taffe

[00:10:11] Comprend ce monde va trop vite, aucune chance qu'on le rattrape

[00:10:11] Sur la route des principes, ils ont mis des pièges à Loups,

[00:10:11] Des gilets dynamites, et des skeud y en a un peu partout

[00:10:11] Faudra faire gaffe aux mines, aux puits d'où la mort s'écoule

[00:10:11] Il a beau être vif, mais à la longue il évitera pas tout

[00:10:11] Et un de ces quatre il finira par tomber,

[00:10:11] J'espère qu'il y a aura quelqu'un pour aider le prochain à se relever

[00:10:11] J'espère qu'il sera pas comme le notre, aigri et crever

[00:10:11] Et j'espère surtout que celui-là essayera pas de se faire sauter

[00:10:11] Tu sais, on vit dans la télé,

[00:10:11] Le globe s'est fêlé,

[00:10:11] Ils servent de l'emballé mais en vrai c'est la mêlé

[00:10:11] On s'prend à espérer des choses simples

[00:10:11] Mais leur fabrique à peur s'est mise en branle

[00:10:11] Tout ça pour les dérégler

[00:10:11] cris sans cicatrices, terreur dans la matrice

[00:10:11] Ils disent qu'une vie de plus à New York Paris Londres ou Madrid

[00:10:11] Alors c'est comme ça une échelle dans la peine

[00:10:11] On aime ces catastrophes quand des gens manquent à l'appel

[00:10:11] Surtout s'ils nous ressemble, on les film à la morgue,

[00:10:11] Et nous dans les sofas content d'échapper à la mort,

[00:10:11] Il reste dans les cœurs l'anomalie appelée peur

[00:10:11] Et grâce à ça de toute part ils ont recours à la force,

[00:10:11] C'est une révolution, cette fois elle est de droite

[00:10:11] Voilà pourquoi le chantage à l'emploi dans pleins de boîtes

[00:10:11] Voilà pourquoi ils veulent à tout prix implanter la croix

[00:10:11] Et face à la télé souvent on les croit dans leur droit,

[00:10:11] Ils disent c'est humanitaire

[00:10:11] Mais ils niquent les mers et la terre pour chaque écart c'est la guerre

[00:10:11] Si le quotidien est précaire,

[00:10:11] C'est qu'ils nous dressent à être délétères et se contenter de joies éphémères

[00:10:11] Si l'Afrique est en colère, c'est parce que les trusts la pillent

[00:10:11] Seuls les généraux corrompus coopèrent et jouent des vies au poker

[00:10:11] Est-ce que la rancœur et le désir d'revanche est tout ce qu'on leur a offert?

[00:10:11] On parle du droit des femmes quand leurs maris les frappent,

[00:10:11] Avec des clichés religieux sortis tout droit des fables

[00:10:11] Comme ci ici elles étaient bien depuis le Moyen-Âge

[00:10:11] Mais c'est en 46 que c'est ouverte une nouvelle page

[00:10:11] Maintenant elles nous valent, on dit dans les ouvrages

[00:10:11] Pourquoi elles touchent moins de pognon à compétences égales?

[00:10:11] Pourquoi elles seraient moins faites pour êtres responsables?

[00:10:11] Alors qu'elles nous ont tous torché le cul nu dans le sable

[00:10:11] On force sur la boisson, parie sur les canassons

[00:10:11] Mais la réalité c'est qu'ils nous font bouffer du poison

[00:10:11] Et dans l'hôtel du bonheur beaucoup font la valise,

[00:10:11] L' espoir tué par des fanatiques libéralistes

[00:10:11] Pas de bombes S.A.L, ni de grosses salves

[00:10:11] La stratégie est simple ils exploitent et ils affament

[00:10:11] Quand on les voit à la télé ces cons ont l'air affables

[00:10:11] Mais le monde est à genoux quand ces bandits sont dix à table

[00:10:11] Des comptes sous faux noms ils prétendent agir au nom de la liberté

[00:10:11] Mais c'est la monarchie du pognon

[00:10:11] La France et les States par factions interposées

[00:10:11] Se livre une guerre en Afrique, et tu veux rester posé?

[00:10:11] Freedom par-ci démocratie par-là

[00:10:11] Mais j'ai mater sous la table et j'ai vu que c'était que des palabres

[00:10:11] La vrai mafia non la cherche pas en Calabre ni dans ce bled

[00:10:11] Où dans les quartiers pauvres à quarante ans on tombe malade

[00:10:11] A fumer du mauvais tabac et manger de la merde

[00:10:11] Où le xanax fait un tabac avec l'alcool fort

[00:10:11] Les rues deviennent des grosses forges

[00:10:11] Et le métal y est commun monté sur grosses crosses

[00:10:11] La violence au quotidien de tant de gosses pauvres

[00:10:11] Et moi j'attends l'apocalypse après cette apostrophe

[00:10:11] J'en ai marre de tous ces mensonges qu'ils colportent

[00:10:11] Pour les servir, dans de nombreux cas il y a mort d'homme

[00:10:11] Tous terroristes j'entend leurs théories

[00:10:11] Venter le sacrifice pour des principes c'est horrible

[00:10:11] Les mômes survivent nourris à l'eau et au riz

[00:10:11] Pendant que leur pouf se baladent à Aspen ou St Morritz

[00:10:11] La flore crame la faune canne

[00:10:11] Dit: c'était des barbus qui lâché l'agent orange sur le nord Vietnam?

[00:10:11] Non c'était les boys mais qui peut m'indiquer la justesse d'une cause

[00:10:11] En partant de là chacun écrit ses droits

[00:10:11] Désolé je trouve aucune excuse à Hiroshima

[00:10:11] On peint l'histoire comme on colorie vite une image

[00:10:11] Et peut importe qui se fait tuer chaque fois je le vit mal

[00:10:11] On croit en nos gendarmes qui servent et nous protègent

[00:10:11] Du moins, est ce au Rwanda quand ils jouent du lance rocket?

[00:10:11] Pour placer le pantin qui conviendra a la France

[00:10:11] Une casserole de plus au ministère de la défense

[00:10:11] Il se crêpe le chignon au fond ils sont ignobles

[00:10:11] Sur la conscience des députés y en a plus d'un million

[00:10:11] "Quand ils font les aiguilles nos politiques ont des chignoles"

[00:10:11] Défilent sur des chars le 14, ils se bignolent au son de la marseillaise

[00:10:11] Et d'une imagerie guerrière qu'ils veulent tranquillement refiler aux élèves de leur appart dans le 16

[00:10:11] On voit un tableau différent: ils disent croire en dieu mais croit en ce qu'ils possèdent

[00:10:11] Ils trouvent même pas un corps dans les ruines du world-trade mais sortent des débris le passeport de Mohamed

[00:10:11] Je peux plus exprimer combien on trouve ça grotesque

[00:10:11] Tu comprends pourquoi "ça le désire" dans les bibliothèques

[00:10:11] Au collège de le vie ils jouent les profs d'histoire

[00:10:11] Et abreuvent le quotidien de milles sornettes illusoires

[00:10:11] On a battis une forteresse on l'a nommé alamut

[00:10:11] Coincé physiquement entre garde à vue et garde à vous

[00:10:11] Compte tenu de la pression patriotique j'admire les gens de gauche en Israël, en Amérique

[00:10:11] est ce qu'on vaut mieux en France

[00:10:11] désolé si j'insiste mais regardons nous franchement,

[00:10:11] on est aussi raciste, ensuite on vend de la liberté au marché public,

[00:10:11] putain le drame avec les valeurs de la république.

[00:10:11] La république, elle passe ces week-end en régate

[00:10:11] puis se prostitue de toutes part pour un airbus ou une frégate,

[00:10:11] elle exécute dans une grotte des opposants canaques

[00:10:11] et mange à table avec des gars style Giancanna

[00:10:11] puis explose le rainbow warriors

[00:10:11] et dessine les frontières du tiers monde à la terrasse du Mariot,

[00:10:11] sponsorisent les fanatiques aux 4 coins du monde,

[00:10:11] les entraînent aux combats et manipuler les bombes

[00:10:11] le collier casse, ces cons échappent à tous contrôles

[00:10:11] et quand ils mordent la main du maître alors on crie aux monstres.

[00:10:11] ils discutent notre futur autour d'un pichet

[00:10:11] pour notre sécurité zarma, ils veulent nous ficher.

[00:10:11] C'est la france de derrière les stores

[00:10:11] et j'en ai marre de me faire gruger

[00:10:11] par des tronche de dispenser de sport.

[00:10:11] je me bat pas pour la porche mais pour un meilleur monde

[00:10:11] avec mes petits bras

[00:10:11] Souvent à cette époque ou la terreur gronde

[00:10:11] ou la frayeur monte, je travaille sur moi chaque seconde

[00:10:11] pour être un meilleur homme.

[00:10:11] On vit en ces temps où dans un taudis de Paris.

[00:10:11] 36 gosses meurent brûlés vifs quand les demandes en HLM dorment

[00:10:11] depuis des années dans les archives

[00:10:11] alors que des employés de la mairie en obtiennent avec terrasse et parking

[00:10:11] t'appelle pas ça du racisme

[00:10:11] après ils pleurent quand perdu on revient aux racines.

[00:10:11] ils ont caricaturés nos discours radicaux

[00:10:11] et l'on résumé par wesh wesh ou yo yo!

[00:10:11] Nous complexé, si peu sûr de soi,

[00:10:11] on s'interpelle entre nous, comme rital, rebeu ou renoi.

[00:10:11] Chaque jour, la grande ville resserre l'étreinte

[00:10:11] et tu peux voir les noms des nôtres évaporés écrits sur des trains.

[00:10:11] Ma vie, un mic, une mix-tape, loin des ambitions

[00:10:11] de ce qui sera élu président en 2007

[00:10:11] j'adore ce moment où il dévoile le minois

[00:10:11] de qui devra tailler des pipes monumentales au chinois.

[00:10:11] à défaut d'argent putain, donnons du temps,

[00:10:11] dans nos bouches le mot liberté devient insultant

[00:10:11] car c'est les soldats qui le portent et non plus le vent

[00:10:11] comme si le monde était rempli de cruel sultan.

[00:10:11] Mécontent des schémas qu'on nous propose, je cultive maintenant

[00:10:11] les roses dans mon microcosme.

[00:10:11] Mesure les dégâts minimes que mon micro cause.

[00:10:11] Ca ne peut qu'aller mieux alors j'attends la fin de leur monde…