《La vieille dame》歌词

[00:00:00] La vieille dame (老太太) - Une touche d'optimisme

[00:01:33] Ses mains tremblent au gré de la bise qui la caresse

[00:01:37] Elles sont comme les papiers froissés qu'on utilise sans cesse

[00:01:40] La vieille dame est assise sur ce banc

[00:01:43] Depuis cent ans depuis mille ans

[00:01:47] Elle regarde passer le vent comme pour mieux gagner du temps

[00:01:51] Elle se demande pourquoi les hommes se haïssent tant

[00:01:54] Car à son age encore on ne comprend pas les gens

[00:01:57] Elle a ce regard pur des êtres à la vie dure

[00:02:01] Ses yeux pleurent au gré des morts qui la tapissent

[00:02:04] Ils sont comme les fontaines usées où les eaux croupissent

[00:02:07] La vieille dame est assise sur ce banc

[00:02:10] Depuis cent ans depuis mille ans

[00:02:14] Elle regarde tomber les hommes comme on ramasse des pommes

[00:02:17] Elle se demande comment on peut cogner des mômes

[00:02:21] Car à son age encore on ignore tout des hommes

[00:02:24] Elle a ces gestes fermes des êtres à la vie blême

[00:02:56] Ses traits se tirent au gré des enfants qui naissent

[00:03:00] Ils sont comme les tranchées boueuses où les corps se dépècent

[00:03:03] La vieille dame est assise sur ce banc

[00:03:06] Depuis cent ans depuis mille ans

[00:03:10] Elle regarde hurler les fous comme on terrasse les pauvres loups

[00:03:13] Elle se demande pourquoi les hommes aiment tant être saoul

[00:03:16] Car à son age encore on ne comprend pas tout

[00:03:20] Elle a cette voix tranquille des êtres à la vie fragile

[00:03:23] Ses pieds se traînent au gré des départs qui la blessent

[00:03:26] Ils sont comme deux vagabonds vivant d'une ou deux pièces

[00:03:29] La vieille dame est assise sur ce banc

[00:03:33] Depuis cent ans depuis mille ans

[00:03:36] Elle regarde mourir les gens comme on attend son moment

[00:03:40] Elle se demande comment on peut lutter autant

[00:03:43] Car à son age encore on ignore l'acharnement

[00:03:46] Elle a cette pensée des êtres à la vie passée

[00:03:50] Son corps se meurt au gré des ages qui la tourmentent

[00:03:53] Il est comme un trophée déchu où même l'âme est absente

[00:03:56] La vieille dame est morte sur ce banc

[00:03:59] Depuis cent ans depuis mille ans

[00:04:03] On la regarde pourrir comme se fanent les fleurs

[00:04:06] On se demande comment on peut vivre dans le malheur

[00:04:09] Car à notre age on ignore tout du bonheur

[00:04:13] On a ce coeur naïf des gens bien trop passifs

[00:04:16] On a ce coeur naïf des gens bien trop passifs

[00:04:20] On a ce coeur naïf des gens bien trop passifs